… ses promenades minérales faites de glaises grasses, de terres poudreuses, de cendre-où ses cheminements végétaux, traits – brindilles et lacis de ronces – réveillent l’imagination des sens. Ici pas de désespoir d’illusoires rêveries romantiques mais le désir de trouver l’essentiel dans un presque rien- déjà presque tout – l’espoir de voir se lever le jour – voir un horizon nouveau…

… vrai peintre engagé dans les incertitudes et doutes qui autorisent la vraie vie. Il promène dans ses espaces cahotiques une louable fragilité – tremblement de vérités, de lumière … et du monde ordinaire. J’ai été très touché de rencontrer ce frère de crépuscule.

Bernard Coulon, 2008