Textes
« Pas si noir ! », Laurence Mauguin, 2017
Cette nouvelle exposition de Claude Elliès va vous surprendre. Nous l’avons construite autour d’une très grande toile qui s’est naturellement enchâssée dans une sélection d’oeuvres récentes sur papier, habitées d’une comparable tonalité, assez claire, assez transparente, laissant affleurer la couleur, délicate comme une carnation, parfait révélateur du noir chaleureux et puissant de Claude Elliès.
Au plaisir donc de vous étonner, nous l’espérons.
Exposition à la galerie Éditions L. Mauguin, du 22 novembre au 6 décembre 2017
Griseries, Laurence Mauguin, 2012
Dans la peinture de Claude Elliès, le noir est couleur. Dense, chaleureux, il côtoie dans les œuvres montrées ici une large interprétation du gris, chargé de bleu, chargé de brun, chargé de sable…, empreint de lumières naissantes-finissantes, en une émotion qui fait ressurgir en nous les mots du poème d’Annick Ranvier : « au crépuscule L’ivresse des mélancolies » (*)
Exposition à la galerie Éditions L. Mauguin, du 20 septembre au 4 octobre 2012
Bernard Coulon, 2008
… ses promenades minérales faites de glaises grasses, de terres poudreuses, de cendre-où ses cheminements végétaux, traits – brindilles et lacis de ronces – réveillent l’imagination des sens. Ici pas de désespoir d’illusoires rêveries romantiques mais le désir de trouver l’essentiel dans un presque rien- déjà presque tout – l’espoir de voir se lever le jour – voir un horizon nouveau…
… vrai peintre engagé dans les incertitudes et doutes qui autorisent la vraie vie. Il promène dans ses espaces cahotiques une louable fragilité – tremblement de vérités, de lumière … et du monde ordinaire. J’ai été très touché de rencontrer ce frère de crépuscule.
Claude Ellies ou l’éthique de la fragilité
“car la pensée est sombre !”
Une pente insensible
Va du monde réel à la sphère invisible”
Victor Hugo
“La pente de la rêverie”
Chant d’Automne
Aussi loin que porte ma mémoire Claude Ellies a suivi toujours la même pente : celle de la météorologie de l’âme.
Oeuvre foisonnante. Au premier regard nous l’avions crue romantique : lumières crépusculaires, paysages fantomatiques baignés dans un chaos organisé (…)
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